news ID: 16709
News date: 2022-12-12 03:33:15
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Lors de la première réunion spécialisée de la Conférence internationale sur « les femmes et la lutte contre la corruption », il a été déclaré : Il est du devoir de tous les pays de lutter contre les initiatives corruptrices des intimidateurs dans les communautés internationales

La première réunion spécialisée de la conférence internationale sur « Les femmes et la lutte contre la corruption » s’est tenue à la tour Milad ,à Téhéran, à l’initiative de la vice-présidence pour les femmes et les affaires familiales et en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Justice, Institut pour la protection des droits des femmes, le centre des études féminines  et familiales de l’Université de Téhéran et de la municipalité de Téhéran.

La vice-présidence pour les femmes et les affaires familiales a accueilli des représentants de plus de 30 ambassades : Suisse, Tunisie, Venezuela, Australie, Cuba, Chili, Bangladesh, Japon, Bolivie, Brésil, Italie, Kirghizistan, Nigeria, Mexique, Nicaragua, Zimbabwe, Vatican, Syrie, Palestine, Slovénie, Oman, Guinée, Pakistan, Argentine, Philippines, Afrique du Sud, Malaisie et de nombreuses personnalités scientifiques, culturelles, politiques et sociales issues d’institutions gouvernementales et non gouvernementales, de chercheurs et de penseurs.

Le groupe de travail intitulé « Les femmes et la lutte contre la corruption » fait partie du programme de la vice-présidence pour les femmes et les affaires familiales

Lors de la réunion, Dr Ensieh Khazali, vice-présidente pour les femmes et les affaires familiales, a dit : « Certaines études ont montré qu’en raison de l’esprit pacificateur des femmes, peu importe leur position au sein d’une administration, il y aurait moins de corruption. Dans de nombreuses communautés, en raison du rôle qu’elles jouent dans la famille et dans un plus large éventail de la société, les femmes observent davantage la coopération, l’éthique et les intérêts publics que les hommes.

La corruption économique et administrative fausse la confiance du public et la primauté du droit, affaiblit les droits de l’homme et nuit à la paix et empêche la justice entre les sexes et les efforts pour y parvenir, de sorte que le monde ne peut pas laisser la corruption se poursuivre. En même temps, tout au long des années, les résultats obtenus de la lutte contre la corruption aux niveaux national et international montre que la corruption affecte les hommes et les femmes de manières très différentes et, par conséquent, adopter une vision sexuelle vis-à-vis à la corruption est extrêmement primordiale et inévitable.

En fait, la discrimination injuste fondée sur le sexe qui a frappé les femmes tout au long de l’histoire et qui persiste encore aujourd’hui les rend encore plus vulnérables. Par exemple, l’inégalité entre les sexes, en particulier en matière d’éducation, affaiblirait la voix des femmes, les rendrait plus sujettes à la corruption administrative, puisque ces groupes de femmes sont moins conscientes de leurs droits, ils sont moins capables de discuter de leurs problèmes et ne signalent pas de plainte ou dans de nombreux pays les femmes composent une grande partie de la main-d’œuvre dans le secteur informel qui a moins de supervision et les employeurs donnent moins de salaires aux femmes employées,  ce qui en soi une corruption . De plus, dans des domaines comme les droits de propriété et la violence sexuelle pour de nombreuses raisons, comme la crainte de représailles ou le fait qu’elles soient négligées ou que leurs rapports soient sous-estimés, moins de femmes se tournent vers les tribunaux et portent plainte. »

Le vice-président a ajouté :

« En tant que point focal national de l’institution d’élaboration des politiques dans les domaines des femmes et des affaires familiales, la vice- présidence a proposé la création d’un groupe de travail sur les femmes et la lutte contre la corruption qui aurait des effets positifs en soutenant les femmes et en augmentant leur participation à la lutte contre la corruption.

Une partie des tâches de ce groupe de travail est de déterminer les priorités de la lutte contre la corruption administrative, économique et fondée sur le genre en ce qui concerne le rôle et la condition des femmes et de fournir les motifs pour appliquer les lois de la charia et les lois relatives aux femmes. Institutionnaliser le système méritocratique, en bénéficiant de femmes qualifiées et efficaces qui luttent contre la corruption dans divers domaines et à différents niveaux de gestion, de prise de politiques et d’administration, en offrant des solutions juridiques, exécutives et judiciaires afin de soutenir les femmes victimes résultant de crimes administratifs, économiques et sexuels. Collaboration avec diverses organisations et offre de l’aide et de conseils judiciaires aux femmes victimes de corruption. Organisation d’un fond de soutien aux femmes victimes de corruption.

Les communautés internationales sont responsables de bénéficier des capacités spéciales et uniques des femmes dans la lutte contre la corruption à différents niveaux. Ainsi, priver les femmes de participer aux communautés internationales en raison de la tentative des États-Unis de retirer l’Iran de la Commission de la condition de la femme en particulier, est une agression flagrante contre les femmes en Iran, bafouant leurs droits inaliénables.

En plus, ceux qui prétendent éliminer la discrimination perpétuent largement la discrimination à l’égard de certaines femmes uniquement par des approches politiques et par le battage médiatique sans aucune forme de fond scientifique.

Cet acte inhabituel aura des conséquences très négatives dans ces communautés, c’est pourquoi il est du devoir de tous les pays de s’opposer à ces tentatives d’intimidation et aux approches qui pénétreraient la corruption dans les organisations internationales.»

La proposition de retirer l’Iran de la Commission de la condition de la femme est un abus de pouvoir flagrant

 

 Dr Khadijeh Karimi, directrice générale internationale de la Vice- présidence pour les femmes et les affaires familiales et secrétaire scientifique de la réunion, tout en se référant à l’importance du sujet et des activités entreprises dans ce domaine à la fois au niveau national et international a déclaré : L’idée « des femmes et de la lutte contre la corruption » a mené à la création d’un comité interne spécialisé intitulé « Les femmes et la lutte contre la corruption ». Après des examens techniques en coopération avec le ministère de la justice, le point focal national de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la corruption et le ministère des Affaires étrangères, des recherches approfondies ont été menées dans divers domaines tels que la psychologie, sociologie, droit, gestion et études des femmes en collaboration avec des chercheurs nationaux et internationaux. En plus, un document a été présenté pour la création du groupe de travail sur les femmes et la lutte contre la corruption, pour examen et approbation au siège national pour les femmes et les affaires familiales dans le but de focaliser et d’accroître le pouvoir de poursuivre cette question. Au niveau international, l’idée « des femmes et de la lutte contre la corruption » a été discutée lors des réunions parallèles de la 66e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies à New York avec d’autres pays et a été bien accueillie. En outre, le sujet a également été recommandé au groupe de travail sur l’autonomisation économique des femmes de l’IORA comme l’un des principaux chapitres proposés par le bureau général à titre de président du groupe de travail et a été approuvé à l’unanimité par les membres. »

 

« Comme il ressort clairement du document international, la corruption signifie un abus de pouvoir dans l’intention d’atteindre des intérêts personnels, collectifs et communautaires. Malheureusement, nous constatons aujourd’hui l’exploitation du pouvoir par certaines superpuissances, dont l’exemple récent était la proposition américaine de retirer l’Iran de la commission de la condition de la femme, ce qui signifie priver les femmes iraniennes de la collaboration et de la synergie sur la scène internationale. Cette action est en fait une exploitation des droits des femmes et du recours à une institution internationale pour réprimer l’Iran et violer les droits de femmes iraniennes »